samedi 1 mars 2008

culture en danger

Aujourd'hui, je suis allée soutenir les acteurs culturels. En effet, l'Etat a décidé de diminué trés fortement le budget qu'il donne à la culture. Les plus touchées par ce désengagement de l’Etat sont les associations artistiques et culturelles, compagnies, salles de spectacles, lieux d’accompagnement des pratiques amateurs… qui constituent le vivier de la création et de l’innovation, et sont par leur proximité les premières interlocutrices des populations.


A l’heure où l’éducation artistique et le droit à la culture pour tous sont affirmés comme prioritaires par le Président de la République, ce sont les aides aux actions culturelles dans les quartiers, les écoles, les hôpitaux, les prisons… qui sont largement diminuées, voire annulées. Dans le 20e, nous le savons bien, certaines associations ont vu leur subvention fondre.





L’Etat, en se désengageant, défait le maillage artistique et culturel français, renforce les inégalités territoriales, casse l’action de proximité et désire confiner les populations à l’offre unique et globale des industries du divertissement.



Il n'y a pas de diversité artistique et culturelle sans diversité des initiatives sociales et économiques et sans reconnaissance réelle du droit culturel de tous les citoyens français.



Nous vous donnons rendez vous Mercredi 5 mars, à 19h00 pour débattre de ces questions :

« Espaces de cultures : espaces de vie »
La culture ne doit pas être le privilège d’une élite : les cultures se déclinent au pluriel, chacun-e, dans sa diversité, doit avoir accès à un lieu d’expression, de création. Il faut, pour favoriser les échanges et l’entraide, profiter du dynamisme des artistes et de la vie associative de notre arrondissement, menacée aujourd’hui par les suppressions massives de subventions.


En présence de : Raoul Velasco, plasticien à Belleville ; Claire Cramer, intervenante culturelle de proximité ; Michel Garnier, réalisateur, candidat, Jean-Pierre Moreux, syndicaliste du spectacle, candidat.




Ecole élémentaire - 97, rue des Pyrénées, métro Maraichers

jeudi 28 février 2008

journal de campagne - II -

Dimanche 24 février, Marché des Pyrénées

Marché en période électorale, c'est toujours la même farandole de tracts et de candidat-e-s.
Nous étions avec notre tract en noir et blanc annonçant notre réunion dans le préau d’une école sur les services publics de mardi prochain.
La LDH faisait signer la pétition contre le fichage des enfants en âge d'être scolarisés dans le système Base élève 1. Avec ce système des informations concernant les enfants (vie scolaire, difficultés, origine...) vont sortir du cadre de l'école et divulguées aux maires, à l'Académie au niveau local et même national. Ce système se situe dans le contexte délirant de contrôle social systématique et dans la droite ligne du rapport Bénistiqui, pour prévenir « les comportements déviants », préconise la détection précoce des troubles comportementaux infantiles dès la crèche…
J'ai signé cette pétition car je trouve dangereux pour la liberté de tous et toutes ce délire de tout contrôler, tout ficher

Deux questions revenaient sans cesse: qui êtes vous? Et pourquoi vous n'êtes pas dans un rassemblement large ?

Nous sommes partisan-e-s de l'unité de la gauche de transformation sociale .
Cette unité n'a pas été possible avec le PCF. En effet, plutôt que de rechercher l’unité des anti-libéraux, le PCF a décidé de faire liste commune à Paris avec les socialistes menés par Bertrand Delanoë, dont les orientations social-libérales ne font pas de doute.


Nous avons mené conjointement avec les collectifs parisiens et les Alternatifs75 des pourparlers avec la Fédération de Paris de la LCR pour la constitution de listes communes aux prochaines élections municipales. La LCR a formulé des exigences inacceptables sur le choix des têtes de liste proposées conjointement par les collectifs et les Alternatifs75.

Nous déplorons qu’une nouvelle fois, il ait été impossible de parvenir à l’unité des anti-libéraux. Devions nous dès lors nous abstenir de présenter une liste ? Nous pensons que non. Notre projet doit pouvoir vivre dans une échéance aussi importante que les municipales et c’est pourquoi nous avons décidé de présenter une liste dans notre arrondissement dans le cadre d’un accord au niveau parisien avec d’autres collectifs et les Alternatifs75



Quelques phrases glanées dans la campagne électorale

(Merci Monique)


"Elle est molle cette campagne électorale, vous ne trouvez pas ?
De toutes façons, ça ne changera rien pour nous les petits
Vous y croyez encore vous ?"

"La gauche alternative, je connais oui . Bon courage !"

"Vous savez,les gens une fois qu'ils ont payé le loyer, ils n'ont plus rien pour manger... Il faut leur dire !"

"Vous croyez vraiment que le parti socialiste est encore à gauche ?
Vous savez Bariani ou Charzat c'est pareil. Ils n'ont rien fait pour le 20ème; Qui va vraiment faire quelque chose pour le 20ème ? Qui va s'occuper des gens...Vous ?"

"Merci, ...il y a de la lecture !
Ah bon, c'est pas la même chose que la LCR ?
C'est quand même pas possible que vous arriviez pas à vous entendre !"


journal de campagne - I -


Samedi 23 février, Marché Belgrand, 11H00


Un marché c'est d'abord tous ces étalages colorés. A côté des oranges, des clémentines, des poires, des patates et des choux, c'est normal, c'est la saison. Mais que font là les tomates, les poivrons, le raisin? Face à tous ces fruits et légumes d'une autre saison spontanément je me demande d'où viennent-il? Pourquoi nous cédons tous et toutes à cette injonction de manger des fruits ou des légumes hors saisons? Je suis très attachée au tomates et les voir s'étaler en hiver m'étonne toujours. Mes souvenirs d'enfance sont les tomates mûres sur leur plantes au mois de juillet. Je suis née dans un pays, l'Italie du sud, où la tomate est reine. On la trouve partout. Mais en hiver seulement en conserve ou séchée.
Aujourd'hui, nous sommes devenus passifs-ves sur la consommation que nous achetons sans réfléchir que notre alimentation génère presque 30% des émissions de gaz à effets de serre si on considère la production, le transport, les emballages.


Et puis les marchés c'est la distribution de tracts. Pas seulement en période électorale, pour nous.
Mais aujourd'hui il y a une certaine effervescence. Chaque groupe avec leur matériel sur papier glacé, colorée, plein de photos.
Nous avons notre tract, en blanc et noir, digne, dense qui annonce notre débat de l'après midi avec Claire Villiers, vice présidente du Conseil Regional.
Quelques uns me demandent c'est quoi la Gauche alternative. Et d'expliquer notre rassemblement de femmes et hommes jeunes et vieux/vieilles, syndicalistes, chômeurs, chômeuses, enseignants, précaires, employés, militants d'associations pour les mal-logés ou les sans papiers, attaché-e-s au service public.
Et expliquer encore notre engagement radicalement à gauche pour transformer la société, notre colère face aux renoncements des partis de la gauche traditionnelle comme le 4 février à Versailles.
Et de dire notre volonté de ne pas abandonner la politique à ceux et celles qui en font une profession et de construire l'alternative à cette société de la concurrence, de la misère,

J'ai laissé Jean, Monique et Jean Pierre distribuer notre tract et j'ai rejoins le collectif contre les violences faites aux femmes qui fait signer une pétition pour réveiller la loi cadre contre les violences faites aux femmes qui gît, oubliée, presque morte dans un tiroir quelconque de l'Assemblée Nationale. Ca signe, ça discute et soudain une jeune femme (trente-trente cinq ans) s'approche timide, signe, et hésitante demande où elle peut nous appeler.. on lui dit de laisser ses coordonner, elle hésite encore, elle demande les nôtre, elle finit pour laisser sur le cahier son numéro de téléphone. Je. l'appellerai. Le premier pas pour elle de sortir de cette spirale que conduit une femme sur trois à la morgue.
Des femmes sous l'emprise psychologique d'un homme violent, j'en accueille souvent à mon travail. Et le plus insupportable c'est la détresse dans laquelle on laisse ces femmes qui ont le courage de tout dénoncer, parfois de partir. Je pense en particulier à l'une d'entre elle qui se bat comme une lionne pour récupérer ses enfants placés car elle n'a pas de logement (malgré un salaire correcte). Le logement conjugal est resté au conjoint violent.
Vraiment, il faut prendre par les cornes cet affront qui est fait aux femmes. Il faut qu'elles soient accueillies, orientées, suivies pour qu'elles ne soient pas violentées aussi par la société.

A 14h00 speed dating avec les jeunes du 20e organisé par le conseil de la jeunesse.


Nous étions quatre: Thomas, Gilles, Julien et moi. Nous sommes aussi ému-e-s que les jeunes qui nous posent des questions sur nous, nos projets pour les jeunes et la vie dans l'arrondissement tout court.
Sérieux/sérieuses ils et elles avaient tout préparé. Mais malgré cette préparation, quel bonheur ces jeunes qui interpellent, bousculent, interrogent, écoutent....


16 h 30 - café Politique au Lieu dit à Ménilmontant en présence de Claire Villiers. Comme toujours, intelligente et lumineuse, Claire nous a fait partager son expérience d'élue à la région Ile de France, ses interrogations, les limites d'e la fonction d'élue sans l'immersion dans le foisonnement citoyens, dans les expériences des luttes et des évolutions de la pensée. Car la démocratie n'est pas une photo, c'est un film,c'est un processus qui n'est pas figé et a besoin continuellement d'être interrogé, renouvelé, réinventé.



Fernanda Marrucchelli


mercredi 27 février 2008

CAMPAGNE

Bonjour,
des petits soucis techniques nous ont privés de démarrer le blog, mais voilà qui est réparé !

Cette fois, c'est parti... la campagne officielle a démarré. Profession de foi et bulletin de vote validés, nous allons pouvoir aller à votre rencontre.

Gauche alernative parce qu’il faut une politique qui répond aux besoins sociaux, démocratiques , écologiques, économiques et parce qu’il faut des élu-e-sdifférent-e-s pour l’imposer !Des élu-e-s qui aident à la mobilisation populaire, des élu-e-s qui rompent avec les fonctionnements bureaucratiques et autoritaires, totalement coupés des citoyennes et citoyens. Des élu(e)s qui ne font pas de la politique une carrière, cumulant les mandats. Des élu(e)s qui élaborent avec la population lespolitiques publiques qui répondent à l’intérêt de toutes et tous. Il n’est plus temps d’attendre : vivre mieux, tout de suite, c’est possible !

Qui sommes nous ? La liste Gauche Alternative est née du rassemblement de citoyens engagés, de femmes et d’hommes, de membres de partis politiques, d’associations, de syndicats qui ont une autre conception de la démocratie et de la place de chacun-e dans la société.

Nous portons un projet où l'individu et son environnement sont au coeur. Ce projet pour le 20e, nous l'avons voulu participatif, en lien avec vos préoccupations.

Plusieurs rendez vous sont prévus... nous vous les indiquerons ici dans les heures qui viennent.