mercredi 12 mars 2008

MERCI

Vous êtes 1 229 électeurs et électrices du 20e arrondissement à avoir apporté votre confiance à la liste Gauche Alternative conduite par Fernanda Marrucchelli.

Merci à tous et à toutes !

Même si ce résultat ne nous permet pas d’avoir de conseiller-ère-s au Conseil d’Arrondissement, nous mobiliserons toutes nos énergies et userons de tous les moyens démocratiques d’expression pour faire entendre votre choix en faveur d’une alternative à gauche.

Alors que nous avons assisté à une confrontation médiatique entre quatre partis, nous avons fait le choix de mener une campagne autour d’un projet solidaire et égalitaire, mettant en son centre les habitants du 20e quels que soient leur nationalité, leur âge, leur sexe, ou leur condition sociale, (avec ou sans papiers).

Nous avons proposé des priorités : une véritable démocratie avec un budget vraiment participatif, la construction de logements sociaux et réhabilitation de l’habitat insalubre, la création de crèches et de lieux de rencontre entre générations...

Au-delà du résultat, cette campagne a montré qu’une véritable attente existe, celle d’un projet de gauche respectueux de chacun-e qui rompt avec les dérives antidémocratiques actuelles et qui refuse la logique libérale, nouveau visage du capitalisme. Ce n’est possible que par l’union d’une gauche de transformation sociale. C’est à ce projet que nous travaillons avec détermination.

Notre combat se poursuit avec vous pour un Paris solidaire, écologiste, féministe, altermondialiste, autogestionnaire et antiraciste. Nous demeurons des acteurs et actrices de tous les mouvements de résistance à la politique du gouvernement et oeuvrons collectivement à la mise en place d’alternatives concrètes.

Nous nous réjouissons que dimanche prochain, 16 mars, ‘aucune liste de droite ne soit au 2ème tour. Deux listes vont s’affronter, aucune ne répond vraiment aux attentes de celles et de ceux qui subissent les conséquences des politiques libérales. Leurs projets restent bien en deçà des besoins et des attentes des habitant-es du 20è arrondissement. Nous laissons chacun-e se forger sa propre opinion.

La citoyenneté ne s’arrête pas à un scrutin.
Avec vous, nous avons commencé à construire, continuons ensemble.

samedi 8 mars 2008

à Vous !

Madame, Mademoiselle, Monsieur,
Beaucoup d’entre vous me connaissent déjà. J’habite dans le 20e arrondissement depuis plus de vingt ans et suis élue depuis 2001. De nationalité étrangère, j’aime la diversité de cet arrondissement, ses différents quartiers, sa convivialité populaire. Au nom des valeurs de justice et d’égalité, j’ai toujours été à vos côtés, nous avons partagé des combats, pour l’amélioration de nos conditions de vie, mises à mal par la politique gouvernementale, pour un logement social de qualité et pour replacer l’individu au centre de toute politique et de tout projet d’aménagement urbain.

Il y a aujourd’hui urgence sociale : alors que le plus grand nombre souffre d’une baisse sans précédent de son pouvoir d’achat, tandis que patronat et actionnaires s’enrichissent, il faut changer les priorités, exiger un revenu décent et un logemen
t digne pour tous et toutes.

Il y a urgence démocratique : il faut profiter du dynamisme de la vie associative de notre arrondissement, faire de Paris une ville accessible pour toute personne en situation de handicap et de fragilité sociale, se mobiliser en faveur et ouvrir le droit de vote et d’éligibilité à tous les habitants. Les conseils de quartier doivent également se voir doter d’un réel pouvoir, notamment en termes budgétaires.


Il y a aussi urgence écologique : il faut lutter contre toutes les formes de pollution (voitures,antennes relais…), promouvoir une alimentation saine et biologique et créer un service public municipal de l’eau.

Enfin, il y a urgence
altermondialiste : Paris doit être un levier contre l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) mais il importe aussi de tisser de nouvelles solidarités internationales car telle est la vocation de notre arrondissement, ouvert sur l’autre, ouvert sur le monde.

C’est pourquoi nous avons décidé, avec d’autres citoyens engagés, femmes et hommes
membres ou non de partis, d’associations, de syndicats, qui ont une autre conception de la vie politique et de la démocratie de présenter une liste intitulée « Gauche Alternative » lors de l’élection municipale du 9 mars prochain pour redonner la parole aux habitants de notre arrondissement.







Ils nous soutiennent : José Bové, Patrick Braouezec (Député de Seine Saint Denis), Paulo Leboutte (Responsable à l’économie solidaire du Parti des Travailleurs du Brésil), Jean-Jacques Boislaroussie (Porte-parole des Alternatifs), François Ruffin (journaliste), Tarek Ben Hiba et Jean Brafman (Conseillers régionaux d’Ile de France), Claire Villiers (Vice-présidente du Conseil régional d’Ile de France)...

les dessous de la campagne

Voici un reportage de France 3 Ile de France, diffusé le 22 février dernier afin de mieux comprendre le mode de désignation du Maire de Paris.





Pourquoi je suis sur la liste


Depuis que mon nom figure sur cette liste, on me pose souvent la question : « comment un membre du PCF – ceux qui me connaissent savent que cela fait plus de quarante ans – peut-il se trouver là alors qu’il existe une liste d’union de la gauche dans le XXème arrondissement ? ».

Comme je ne suis pas le seul dans ce cas, c’est évidemment une vraie question.

Depuis la Libération où le PCF était à 27%, ce parti a réalisé des choses magnifiques mais il a aussi manqué beaucoup de virages. Le plus grave à mon avis a été celui des dernières élections présidentielles. Alors que toutes les conditions étaient réunies pour un véritable rétablissement, avec un regain de sympathie et de confiance dans des couches très larges de la population, notamment parmi la jeunesse, la direction du PCF s’est entêtée à imposer la candidature de Marie-George Buffet. La débâcle annoncée s’est produite : moins de 2%, soit le score le plus catastrophique de toute son histoire.

De nombreux communistes n’acceptent pas ce gâchis et ne se contentent pas de partir avec fracas ou en silence.

Face à la politique dangereuse et dévastatrice de Nicolas Sarkosy, la direction du parti socialiste n’offre aucune perspective quand elle ne cautionne pas directement certaines démarches de la droite comme elle l’a récemment fait à Versailles à propos du mini traité européen. Les ralliements à droite de toutes ces personnalités dites de gauche suscitent pas mal de remous parmi les militants et électeurs socialistes.

Il est donc aujourd’hui possible de se démarquer de la direction du PS et d’être compris par une grande partie de la population qui ne l’aurait jamais accepté aux grandes heures de l’union de la gauche.

Or le PCF s’obstine à s’accrocher aux basques d’un PS qui n’en finit pas de s’attaquer en priorité aux sièges historiquement détenus par les communistes. On comprend bien qu’à court terme il s’agit de « sauver quelques meubles ». Mais il est plus que jamais évident que cette attitude est suicidaire.

Le seul moyen d’en sortir est de reconstituer une véritable union de toutes les forces de transformation sociale sur des positions claires notamment par rapport à ce que les médias aiment appeler « la gauche » et qui ne désigne plus que le parti socialiste.

Ce ne sera pas simple car le rejet de la politique de Sarkosy est tel que le camouflet qu’il va recevoir lors de ces élections sera immanquablement mis au crédit du PS. Mais ce ne sera qu’une illusion. Les grandes interrogations vont demeurer et il faudra sans attendre y répondre.

Le solutions ne pouvant venir des « sommets », il appartient à chacun de prendre ses responsabilités. J’ai choisi de le faire en participant à la liste de cette gauche véritable - écologiste, féministe, alter mondialiste, autogestionnaire et antiraciste - qui est en train d’émerger.

Daniel Dalbéra, ex-député communiste


vendredi 7 mars 2008

est ce ainsi que nous devons vivre ?















mercredi 5 mars 2008

votation

Je vis en France, et dans le 20è arrondissement, depuis plus de vingt ans.
Je suis élue depuis les municipales de 2001.


Jusqu'aux élections européennes de 1999, j'ai été une étrangère comme les autres. Je travaillais, je payais les impôts, je m'impliquais dans la vie associative et politique. Mais à la question « pour qui allez-vous voter ? », je ne pouvais pas répondre : je n'avais pas le droit de vote.


Les choses ont changé en 2001. Pour la première fois les ressortissants de l'Union européenne pouvaient être éligibles et voter lors des élections municipales. Par un acte volontariste, j'ai été en position éligible.

Parce que « avoir le droit » est une chose, la concrétisation en est une autre. Il en va de même pour le droit des femmes à participer à la vie politique : la générosité de la gente masculine s'arrête là où commence réellement l'exercice du pouvoir ! Cela explique pourquoi je suis la seule élue de nationalité étrangère à Paris et qu'il y a seulement 17 autres élus enFrance, gauche et droite confondue.

Mais je ne suis pas une élue à part entière. Les élu-e-s ressortissant de l'Union européenne ne peuvent pas être adjoint au maire, par exemple.
Malgré ces difficultés, l'existence d'élus de nationalité étrangère dans les conseils municipaux a fait bouger la ligne rouge que veut que la citoyenneté soit réservée aux seuls nationaux. Cela veut dire aussi qu'une société est capable de faire bouger les limites qu'elle s'est imposées lorsqu'elle en a la volonté.

Nous, les élus de nationalité étrangère, sommes l'expression concrète de l'inégalité et de la discrimination faite aux milliers d'étrangers vivant en France depuis des années. Et cette inégalité, je la vis au quotidien, quand je reçois dans mon bureau les étrangers en France depuis des années ou nés en France sans en avoir la nationalité et qui n'ont pas le droit de peser par leur vote sur les politiques locales et nationales.

Et pourtant, par cette brèche nous, les élus de nationalité étrangère, nous représentons aussi le monde tel qu'il est, en mouvement. Comme pour bien d'autres questions, le cadre national n'est plus le cadre adéquat pour traiter de la citoyenneté.
Ainsi l'Europe de quoi est-elle faite ?

L'Europe n'est ni une construction abstraite, ni seulement une construction institutionnelle. 15 millions de personnes, qui n'ont pas la nationalité de l'un des pays membres, la forgent, la font exister au jour le jour.

Je regrette qu'aujourd'hui la citoyenneté européenne ne soit pas conçue
comme la reconnaissance des droits et des contributions de tous les individus, de toutes les « communautés » historiquement présentes sur le sol européen mais, pour le dire avec Etienne Balibar, comme l'isolement postcolonial des populations « autochtones » et des populations « allogènes », ce qui par contrecoup expose à tous les replis identitaires que ce soit du genre natsonaliste ou communautariste, dans ses versions religieuse, laïque ou républicaine.

La citoyenneté ne peut pas être tronquée. Elle doit être pleine, entière et s'exprimer lors de tous les scrutins.

Reconnaître le droit de vote et d'éligibilité à tous les résidents ce n'est pas seulement une histoire de justice et de droit (au-delà, si les étrangers avaient le droit de vote, on ne serait plus confrontés aux lois populistes, indignes qui font de l'étranger le bouc émissaire), mais c'est la manière même de construire l'alternative au libéralisme et au capitalisme globalisé.
images de la journée d'action pour le droit de vote et d’éligibilité des résidents étrangers








Je vis en France, et dans le 20è arrondissement, depuis plus de vingt ans.
Je suis élue depuis les municipales de 2001.
Jusqu'aux élections européennes de 1999, j'ai été une étrangère comme les autres. Je travaillais, je payais les impôts, je m'impliquais dans la vie associative et politique. Mais à la question « pour qui allez-vous voter ? », je ne pouvais pas répondre : je n'avais pas le droit de vote.




Les choses ont changé en 2001. Pour la première fois les ressortissants de l'Union européenne pouvaient être éligibles et voter lors des élections municipales. Par un acte volontariste, j'ai été en position éligible.
Parce que « avoir le droit » est une chose, la concrétisation en est une autre. Il en va de même pour le droit des femmes à participer à la vie politique : la générosité de la gente masculine s'arrête là où commence réellement l'exercice du pouvoir ! Cela explique pourquoi je suis la seule élue de nationalité étrangère à Paris et qu'il y a seulement 17 autres élus enFrance, gauche et droite confondue.




Mais je ne suis pas une élue à part entière. Les élu-e-s ressortissant de l'Union européenne ne peuvent pas être adjoint au maire, par exemple.
Malgré ces difficultés, l'existence d'élus de nationalité étrangère dans les conseils municipaux a fait bouger la ligne rouge que veut que la citoyenneté soit réservée aux seuls nationaux. Cela veut dire aussi qu'une société est capable de faire bouger les limites qu'elle s'est imposées lorsqu'elle en a la volonté.




Nous, les élus de nationalité étrangère, sommes l'expression concrète de l'inégalité et de la discrimination faite aux milliers d'étrangers vivant en France depuis des années. Et cette inégalité, je la vis au quotidien, quand je reçois dans mon bureau les étrangers en France depuis des années ou nés en France sans en avoir la nationalité et qui n'ont pas le droit de peser par leur vote sur les politiques locales et nationales.




Et pourtant, par cette brèche nous, les élus de nationalité étrangère, nous représentons aussi le monde tel qu'il est, en mouvement. Comme pour bien d'autres questions, le cadre national n'est plus le cadre adéquat pour traiter de la citoyenneté.




Ainsi l'Europe de quoi est-elle faite ?




L'Europe n'est ni une construction abstraite, ni seulement une construction institutionnelle. 15 millions de personnes, qui n'ont pas la nationalité de l'un des pays membres, la forgent, la font exister au jour le jour.
Je regrette qu'aujourd'hui la citoyenneté européenne ne soit pas conçue
comme la reconnaissance des droits et des contributions de tous les individus, de toutes les « communautés » historiquement présentes sur le sol européen mais, pour le dire avec Etienne Balibar, comme l'isolement postcolonial des populations « autochtones » et des populations « allogènes », ce qui par contrecoup expose à tous les replis identitaires que ce soit du genre natsonaliste ou communautariste, dans ses versions religieuse, laïque ou républicaine.




La citoyenneté ne peut pas être tronquée. Elle doit être pleine, entière et s'exprimer lors de tous les scrutins.




Reconnaître le droit de vote et d'éligibilité à tous les résidents ce n'est pas seulement une histoire de justice et de droit (au-delà, si les étrangers avaient le droit de vote, on ne serait plus confrontés aux lois populistes, indignes qui font de l'étranger le bouc émissaire), mais c'est la manière même de construire l'alternative au libéralisme et au capitalisme globalisé.


mardi 4 mars 2008

L’élection municipale à Paris, vue par le gratuit Métro

ou comment évacuer le débat démocratique

A la lecture du journal gratuit Métro, l’élection municipale à Paris se résume à une confrontation politique entre quatre partis : UMP, Modem, PS et Verts. Dernier volet de leur série « les enjeux de la campagne électorale, arrondissement par arrondissement », le 20ème arrondissement n’a pas échappé à la règle.
L’article paru ce matin fait la part belle et exclusive à quatre candidats sur l’unique critère que chacun d’entre eux est issu d’un parti politique. Non content de ne donner la parole qu’à ces candidats labellisés, l’article ne porte aucunement mention de l’existence d’autres listes, d’autres visions, d’autres points de vue, d’autres propositions.
C’est ainsi que les 8 autres listes enregistrées à la préfecture sont passées à la trappe. Parmi ces « oubliées » figure la propre liste du maire sortant, dont l’importance politique est par la force de chose difficilement négligeable. Je ne tiens pas particulièrement à défendre la visibilité politique de Michel Charzat, qui sait trouver par ailleurs d’autres relais d’information tout aussi influent, mais je souligne cette absence comme un symbole de la manière dont le système médiatique maltraite et dénature la démocratie.
Paris ne serait qu’un gros gâteau à partager entre de gourmands appareils politiques qui ont l’avantage d’avoir pour eux l’oreille (et la plume) des médias. La vie politique se confondrait-elle avec la vie des partis politiques ? Un candidat ne serait-il légitime que s’il est estampillé d’un sigle ou d’une couleur ?
Cette vision est d’autant plus brutale et caricaturale que ce droit à l’expression est accordé à quatre sensibilités politiques dont les points communs semblent plus évidents que les points de divergence. Quatre partis qui se sont prononcés en faveur du Traité européen, qui ont accepté la domination du libéralisme et du tout-économie dans les rapports sociaux, quatre partis habitués à se partager le pouvoir par des coalitions de circonstance et de multiples renoncement à leurs propres engagements.

Ce constat réitéré d’une démocratie bafouée ne donne finalement que plus de raison d’être à la liste Gauche Alternative. Pour beaucoup d’entre nous, c’est le refus du jeu partisan des appareils politiques qui nous a conduit à constituer une liste réellement représentative de la diversité politique et militante de gauche. Les citoyens et les citoyennes méritent mieux qu’une vision étriquée et bicéphale de la démocratie. Mieux que l’alternance, c’est l’alternative politique dont la démocratie a besoin.


dimanche 2 mars 2008

PAS DE « FACHOS » SUR NOS MARCHES !

Aujourd’hui, dimanche 2 mars, une vingtaine d’individus armés de manches de pioches et de bombes lacrymogènes, parmi lesquels des membres du Front National de la Jeunesse, ont agressé des militantEs sur le marché des Pyrénées (20e arrondissement). Ces actes abjects et inadmissibles sont les pratiques d’un parti – le FN, qui n’a certes plus le même poids politique, mais dont les discours sont légitimés et véhiculés par le gouvernement Sarkozy : le tout sécuritaire, le racisme, la xénophobie… Solidaires des militants antifascistes blessés, nous invitons la population du 20e arrondissement à la vigilance et à la condamnation de ces pratiques fascistes.
Paris, le 2 mars 2008
Fernanda Marrucchelli – Gauche Alternative
Pénélope Duggan – liste 20e Paris 100 % à Gauche (liste soutenue par la LCR).




samedi 1 mars 2008

culture en danger

Aujourd'hui, je suis allée soutenir les acteurs culturels. En effet, l'Etat a décidé de diminué trés fortement le budget qu'il donne à la culture. Les plus touchées par ce désengagement de l’Etat sont les associations artistiques et culturelles, compagnies, salles de spectacles, lieux d’accompagnement des pratiques amateurs… qui constituent le vivier de la création et de l’innovation, et sont par leur proximité les premières interlocutrices des populations.


A l’heure où l’éducation artistique et le droit à la culture pour tous sont affirmés comme prioritaires par le Président de la République, ce sont les aides aux actions culturelles dans les quartiers, les écoles, les hôpitaux, les prisons… qui sont largement diminuées, voire annulées. Dans le 20e, nous le savons bien, certaines associations ont vu leur subvention fondre.





L’Etat, en se désengageant, défait le maillage artistique et culturel français, renforce les inégalités territoriales, casse l’action de proximité et désire confiner les populations à l’offre unique et globale des industries du divertissement.



Il n'y a pas de diversité artistique et culturelle sans diversité des initiatives sociales et économiques et sans reconnaissance réelle du droit culturel de tous les citoyens français.



Nous vous donnons rendez vous Mercredi 5 mars, à 19h00 pour débattre de ces questions :

« Espaces de cultures : espaces de vie »
La culture ne doit pas être le privilège d’une élite : les cultures se déclinent au pluriel, chacun-e, dans sa diversité, doit avoir accès à un lieu d’expression, de création. Il faut, pour favoriser les échanges et l’entraide, profiter du dynamisme des artistes et de la vie associative de notre arrondissement, menacée aujourd’hui par les suppressions massives de subventions.


En présence de : Raoul Velasco, plasticien à Belleville ; Claire Cramer, intervenante culturelle de proximité ; Michel Garnier, réalisateur, candidat, Jean-Pierre Moreux, syndicaliste du spectacle, candidat.




Ecole élémentaire - 97, rue des Pyrénées, métro Maraichers

jeudi 28 février 2008

journal de campagne - II -

Dimanche 24 février, Marché des Pyrénées

Marché en période électorale, c'est toujours la même farandole de tracts et de candidat-e-s.
Nous étions avec notre tract en noir et blanc annonçant notre réunion dans le préau d’une école sur les services publics de mardi prochain.
La LDH faisait signer la pétition contre le fichage des enfants en âge d'être scolarisés dans le système Base élève 1. Avec ce système des informations concernant les enfants (vie scolaire, difficultés, origine...) vont sortir du cadre de l'école et divulguées aux maires, à l'Académie au niveau local et même national. Ce système se situe dans le contexte délirant de contrôle social systématique et dans la droite ligne du rapport Bénistiqui, pour prévenir « les comportements déviants », préconise la détection précoce des troubles comportementaux infantiles dès la crèche…
J'ai signé cette pétition car je trouve dangereux pour la liberté de tous et toutes ce délire de tout contrôler, tout ficher

Deux questions revenaient sans cesse: qui êtes vous? Et pourquoi vous n'êtes pas dans un rassemblement large ?

Nous sommes partisan-e-s de l'unité de la gauche de transformation sociale .
Cette unité n'a pas été possible avec le PCF. En effet, plutôt que de rechercher l’unité des anti-libéraux, le PCF a décidé de faire liste commune à Paris avec les socialistes menés par Bertrand Delanoë, dont les orientations social-libérales ne font pas de doute.


Nous avons mené conjointement avec les collectifs parisiens et les Alternatifs75 des pourparlers avec la Fédération de Paris de la LCR pour la constitution de listes communes aux prochaines élections municipales. La LCR a formulé des exigences inacceptables sur le choix des têtes de liste proposées conjointement par les collectifs et les Alternatifs75.

Nous déplorons qu’une nouvelle fois, il ait été impossible de parvenir à l’unité des anti-libéraux. Devions nous dès lors nous abstenir de présenter une liste ? Nous pensons que non. Notre projet doit pouvoir vivre dans une échéance aussi importante que les municipales et c’est pourquoi nous avons décidé de présenter une liste dans notre arrondissement dans le cadre d’un accord au niveau parisien avec d’autres collectifs et les Alternatifs75



Quelques phrases glanées dans la campagne électorale

(Merci Monique)


"Elle est molle cette campagne électorale, vous ne trouvez pas ?
De toutes façons, ça ne changera rien pour nous les petits
Vous y croyez encore vous ?"

"La gauche alternative, je connais oui . Bon courage !"

"Vous savez,les gens une fois qu'ils ont payé le loyer, ils n'ont plus rien pour manger... Il faut leur dire !"

"Vous croyez vraiment que le parti socialiste est encore à gauche ?
Vous savez Bariani ou Charzat c'est pareil. Ils n'ont rien fait pour le 20ème; Qui va vraiment faire quelque chose pour le 20ème ? Qui va s'occuper des gens...Vous ?"

"Merci, ...il y a de la lecture !
Ah bon, c'est pas la même chose que la LCR ?
C'est quand même pas possible que vous arriviez pas à vous entendre !"


journal de campagne - I -


Samedi 23 février, Marché Belgrand, 11H00


Un marché c'est d'abord tous ces étalages colorés. A côté des oranges, des clémentines, des poires, des patates et des choux, c'est normal, c'est la saison. Mais que font là les tomates, les poivrons, le raisin? Face à tous ces fruits et légumes d'une autre saison spontanément je me demande d'où viennent-il? Pourquoi nous cédons tous et toutes à cette injonction de manger des fruits ou des légumes hors saisons? Je suis très attachée au tomates et les voir s'étaler en hiver m'étonne toujours. Mes souvenirs d'enfance sont les tomates mûres sur leur plantes au mois de juillet. Je suis née dans un pays, l'Italie du sud, où la tomate est reine. On la trouve partout. Mais en hiver seulement en conserve ou séchée.
Aujourd'hui, nous sommes devenus passifs-ves sur la consommation que nous achetons sans réfléchir que notre alimentation génère presque 30% des émissions de gaz à effets de serre si on considère la production, le transport, les emballages.


Et puis les marchés c'est la distribution de tracts. Pas seulement en période électorale, pour nous.
Mais aujourd'hui il y a une certaine effervescence. Chaque groupe avec leur matériel sur papier glacé, colorée, plein de photos.
Nous avons notre tract, en blanc et noir, digne, dense qui annonce notre débat de l'après midi avec Claire Villiers, vice présidente du Conseil Regional.
Quelques uns me demandent c'est quoi la Gauche alternative. Et d'expliquer notre rassemblement de femmes et hommes jeunes et vieux/vieilles, syndicalistes, chômeurs, chômeuses, enseignants, précaires, employés, militants d'associations pour les mal-logés ou les sans papiers, attaché-e-s au service public.
Et expliquer encore notre engagement radicalement à gauche pour transformer la société, notre colère face aux renoncements des partis de la gauche traditionnelle comme le 4 février à Versailles.
Et de dire notre volonté de ne pas abandonner la politique à ceux et celles qui en font une profession et de construire l'alternative à cette société de la concurrence, de la misère,

J'ai laissé Jean, Monique et Jean Pierre distribuer notre tract et j'ai rejoins le collectif contre les violences faites aux femmes qui fait signer une pétition pour réveiller la loi cadre contre les violences faites aux femmes qui gît, oubliée, presque morte dans un tiroir quelconque de l'Assemblée Nationale. Ca signe, ça discute et soudain une jeune femme (trente-trente cinq ans) s'approche timide, signe, et hésitante demande où elle peut nous appeler.. on lui dit de laisser ses coordonner, elle hésite encore, elle demande les nôtre, elle finit pour laisser sur le cahier son numéro de téléphone. Je. l'appellerai. Le premier pas pour elle de sortir de cette spirale que conduit une femme sur trois à la morgue.
Des femmes sous l'emprise psychologique d'un homme violent, j'en accueille souvent à mon travail. Et le plus insupportable c'est la détresse dans laquelle on laisse ces femmes qui ont le courage de tout dénoncer, parfois de partir. Je pense en particulier à l'une d'entre elle qui se bat comme une lionne pour récupérer ses enfants placés car elle n'a pas de logement (malgré un salaire correcte). Le logement conjugal est resté au conjoint violent.
Vraiment, il faut prendre par les cornes cet affront qui est fait aux femmes. Il faut qu'elles soient accueillies, orientées, suivies pour qu'elles ne soient pas violentées aussi par la société.

A 14h00 speed dating avec les jeunes du 20e organisé par le conseil de la jeunesse.


Nous étions quatre: Thomas, Gilles, Julien et moi. Nous sommes aussi ému-e-s que les jeunes qui nous posent des questions sur nous, nos projets pour les jeunes et la vie dans l'arrondissement tout court.
Sérieux/sérieuses ils et elles avaient tout préparé. Mais malgré cette préparation, quel bonheur ces jeunes qui interpellent, bousculent, interrogent, écoutent....


16 h 30 - café Politique au Lieu dit à Ménilmontant en présence de Claire Villiers. Comme toujours, intelligente et lumineuse, Claire nous a fait partager son expérience d'élue à la région Ile de France, ses interrogations, les limites d'e la fonction d'élue sans l'immersion dans le foisonnement citoyens, dans les expériences des luttes et des évolutions de la pensée. Car la démocratie n'est pas une photo, c'est un film,c'est un processus qui n'est pas figé et a besoin continuellement d'être interrogé, renouvelé, réinventé.



Fernanda Marrucchelli


mercredi 27 février 2008

CAMPAGNE

Bonjour,
des petits soucis techniques nous ont privés de démarrer le blog, mais voilà qui est réparé !

Cette fois, c'est parti... la campagne officielle a démarré. Profession de foi et bulletin de vote validés, nous allons pouvoir aller à votre rencontre.

Gauche alernative parce qu’il faut une politique qui répond aux besoins sociaux, démocratiques , écologiques, économiques et parce qu’il faut des élu-e-sdifférent-e-s pour l’imposer !Des élu-e-s qui aident à la mobilisation populaire, des élu-e-s qui rompent avec les fonctionnements bureaucratiques et autoritaires, totalement coupés des citoyennes et citoyens. Des élu(e)s qui ne font pas de la politique une carrière, cumulant les mandats. Des élu(e)s qui élaborent avec la population lespolitiques publiques qui répondent à l’intérêt de toutes et tous. Il n’est plus temps d’attendre : vivre mieux, tout de suite, c’est possible !

Qui sommes nous ? La liste Gauche Alternative est née du rassemblement de citoyens engagés, de femmes et d’hommes, de membres de partis politiques, d’associations, de syndicats qui ont une autre conception de la démocratie et de la place de chacun-e dans la société.

Nous portons un projet où l'individu et son environnement sont au coeur. Ce projet pour le 20e, nous l'avons voulu participatif, en lien avec vos préoccupations.

Plusieurs rendez vous sont prévus... nous vous les indiquerons ici dans les heures qui viennent.

vendredi 22 février 2008

Le Canard Enchaîné

Cliquez pour lire l'article

Introduction à la conférence de presse du 5 février 2008

Fernanda Marrucchelli, tête de liste dans le 20è arrondissement
Les listes de la Gauche Alternative pour un Paris solidaire, écologiste, altermondialiste, féministe, autogestionnaire, antiracistes se situent dans la continuité de l'activité des militant-­e­s de la gauche antilibérale, depuis des années, dans toutes les mobilisations sociales, dans les arrondissement et au delà, mais aussi à l’occasion du référendum contre le TCE,en 2005. Combat que nous continuons aujourd'hui pour le référendum. Nous étions hier à Versailles. Ensemble, nous avons mené, aussi, la campagne des élections présidentielle et législatives. Les têtes de listes se sont toutes engagées dans la campagne trait d’union autour de José Bové.
Et moi-même j'ai eu l'honneur d'en être l'une des porte parole.
Les listes de la Gauche Alternative pour un Paris solidaire, écologiste, altermondialiste, féministe, autogestionnaire, antiracistes sont soutenues par le collectif Gauche alternatve du 10è, par le collectif pour une alternative au libéralisme du 20è arrondissements et par « Les Alternatifs ».
Pourquoi avons nous décidé de nous engager dans la campagne des élections municipales à Paris ?
La municipalité, c’est le lieu de pouvoir le plus proche des citoyens et des citoyennes. C'est là que s'organise la vie quotidienne, que les citoyen-ne-s ont l’accès le plus direct aux décisions ; c’est là que les citoyen-ne-s peuvent agir pour construire la démocratie au quotidien, inventer une démocratie nouvelle, dans laquelle chacun-e aura accès aux moyens de comprendre les enjeux et de faire les choix politiques qui le-la concernent. C’est pourquoi la municipalité peut être un lieu de résistance à l'offensive de la droite, la marchandisation de la société et les effets destructeurs du libéralisme économique.
Nous voulons contribuer à développer ce mouvement de résistance, et inventer une alternative propre à faire de nos arrondissements et de Paris des lieux d'appropriation citoyenne et populaire de la décision politique, et des points d'appui pour les luttes. Au delà de la représentation, nous voulons être les partenaires des citoyennes et des citoyens et les luttes.
Tout cela n'a pas été réalisé à Paris.
Le tournant de 2001, c'était la mise à la porte d'une droite qui avait fait de Paris sa chasse gardée . La nouvelle municipalité a partiellement rattrapé le retard pris pendant la période Chirac Tibéri. Si on peut noter des évolutions dans le domaine des transports, par exemple, tout reste à faire en terme de politique du logement social et de structures d’accueil et d’hébergement pour les plus démunis, en terme de démocratie active ou de culture vivante et de proximité. La gestion de Paris est restée éloignée d'un projet réellement alternatif pour la ville. C'est ce projet que portent les listes de la Gauche alternative.
C’est pourquoi nous plaçons au cœur de nos priorités l’idée d’un Paris qu’inscrit l’égalité au centre de son action et qui initiant une véritable révolution de pratiques et de fonctionnement , choisit de réserver à tous ses habitants, parisiens d’ici et d’ailleurs, le même traitement et le même accueil dans ses mairies, ses services et les structures qui lui sont attachées ou agissent sur sa délégation Il ne s’agit pas simplement pour nous de faire de la propagande, ni de faire la course aux postes.
Il s’agit:
de contribuer aux luttes de résistance, dans les domaines du logement, des services publics, des libertés publiques, de la solidarité avec les sans-papiers, des dérives sécuritaires, des droits des femmes et des minorités sexuelles ...
de participer aux réseaux construisant des alternatives et des contre-pouvoirs (réquisition d'immeubles laissés vacants, solidarités avec les sans droits, lieux culturels alternatifs, économie sociale et solidaire, collectifs inventant d’autres modes de consommation ou résistant à l'agression publicitaire, instauration d’autres rapports avec la police, ...)
d’être porteuse d'un projet alternatif pour Paris : démocratie active et budget participatif, logement social, réappropriation publique de l'eau, ville écologique, culture pour toutes et tous, politique de la petite enfance, implication de l’ensemble des collectivités de Paris et de la banlieue dans une réelle démocratie d'agglomération, échanges et solidarités internationales en lien avec le mouvement altermondialiste.

Agenda

Février 2008

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23 Février 2008


Manifestation à 15h 23 février contre le ministére de l'identité national


Speed-dating politiqueVenez choisir le Maire de votre vi(ll)e ! au Batofar samedi 23 février à 14h.
Un évènement citoyen organisé par le Conseil de la Jeunesse du 13e.
Les élections présidentielles de 2007 ont largement mobilisé les jeunes qui reconnaissent aussi l’importance des élus locaux et l’impact qu’ils ont sur leur vie quotidienne.

Pourtant, ils sont nombreux à dire qu’ils n’iront pas voter car ils ne connaissent pas les candidats (ils ne passent pas à la télé !).

Pour que jeunes et politiques se rencontrent sur un mode interactif loin du formalisme des réunions publiques, les membres du Conseil de la Jeunesse du 13e ont imaginé une nouvelle forme de débat : 10 minutes avec des représentant de toutes les listes qui se présentent devant les électeurs aux élections municipales des 9 et 16 juin prochain dans un lieu original, le Batofar, péniche amarrée en face de la Bibliothèque François Mitterrand.
Speed-dating politique au Batofar samedi 23 février à 14h.

Pour les listes intéressées par cette initiative, contactez l’animatrice du Conseil de la Jeunesse sur conseil.jeunesse13@paris.fr ou au 06 87 74 43 18

Conférence de presse

L'extrait de France 3 couvrant notre conférence de presse de mardi dernier qui annonçait nos listes Gauche Alternative à Paris en présence de José Bové:


Cliquez ici pour voir le video.